Gikan Ryû Koppôjutsu

La Gikan Ryu fondée par Uryu Gikanbo, Daimyo de Kawachi no Kuni, dans la province Kawachi. Il vécut dans la famille de château sous le nom de Uryujo.

L’histoire dit que Uryu Gikanbo avait une frappe si puissante qu’il brisa un jour un sabre en deux. Il était aussi maître de Hichojutsu, ainsi que de Semban Nage.

Le deuxième Sôke, Uryu Yoshimitsu, devint moine les dernières années de sa vie.

Il est dit que le 10 ème Sôke de l’école, Uryu Gikan, rencontra Ishitani Takeoi Masatsugu, de l’école Kukishiden. Uryu prit également part à la bataille Tenchigumi no Ran, qui eut lieu le 17 Août 1863. Il combattait du côté des Empereurs, mais perdit un bras, arraché par un mousquet. Il continua à se battre avec un seul bras, puis se réfugia dans un temple proche. C’est dans cet endroit qu’il rencontra Ishitani, qui lui annonça que la bataille était déjà finie. Ishitani l’aida à se soigner puis à s’évader vers la province d’Iga. Une amitié venait de se lier et Ishitani apprit l’école Gikan, pour en devenir plus tard Sôke, ajoutant ce titre à ceux dont il était déjà détenteur (Sôke de Kukishinden Ryu, et Sôke de Hon Tai Takagi Yoshin ryu.)

L’école se caractérise par des coups de pieds, des frappes et des projections particulières. Une des techniques caractéristiques de l’école est le Bufu ni sente nashi (« De ce côté, il n’y a pas de première frappe. »)

Le travail de pieds dynamique de l’école Gikan est grandement utilisé au sein du Bujinkan. On dit que beaucoup de gardes de l’école Gikan sont déséquilibrantes, à moins d’être longuement pratiquées. Les Makimono (rouleaux) de l’école Gikan se contentent de nommer les techniques, sans les expliquer, comme le font les autres Makimono. Ceci afin de conserver les secrets de l’école en cas de vol de parchemins.

Maître Takamatsu remit l’école Gikan entre les mains de son meilleur ami et étudiant le plus âgé, Akimoto Fumio. Hélas, Akimoto mourut brusquement de maladie, ne laissant aucun successeur. L’école revint alors à Maître Takamatsu, qui la transmit finalement à Hatsumi Sensei.

On dit que les parchemins de l’école furent détruits dans un feu lors d’un bombardement sur Tokyo durant la deuxième guerre mondial, mais rien n’est moins sûr.

Akimoto Fumio fut aussi le Sôke d’une autre école, qui se développa au sein de sa famille, la Shoken Ryu Dakentaijutsu. L’école Gikan s’est rapprochée de l’école Izumo Koppojutsu, qui n’existe certainement plus à l’heure actuelle.